Jusqu’en 2019-2020, la qualité de l’air dans la Métropole rouennaise était l’une des pires de France. De ce fait notre territoire s’est retrouvé dans l’obligation légale de mettre en place une ZFE-m, avec des résultats rapides sous peine de durcissement et d’obligation d’exclure les véhicules Crit’Air 5, 4 et 3 (soit près d’un véhicule sur trois) au 1er janvier 2025. Dès le début du mandat la Métropole a pris l’enjeu à bras le corps, engageant une politique extrêmement volontariste : calendrier anticipé de la ZFE-m, renforcement massif des transports en commun, instauration de la gratuité les samedis et les jours de pics de pollution, soutien sans précédent au covoiturage, développement exponentiel de l'usage du vélo, amélioration du transport à la demande dans les territoires les moins denses... Sans oublier un dispositif d'aide financière à la conversion des véhicules le plus ambitieux de France avec celui de Strasbourg (40M€ d’aides, plus de 7,5M€ déjà versés).
Tous ces efforts ont porté leurs fruits : la qualité de l’air s’est significativement améliorée depuis 2022 (-35% de la concentration en NO2). Ces résultats ont été officialisés aujourd’hui par le Ministère de la Transition Écologique : à l'issue du comité ministériel « qualité de l'air en ville », l’obligation d’exclure la circulation des véhicules Crit’Air 3 au 1er janvier 2025 est bien levée, comme l’avait demandé Nicolas Mayer-Rossignol par courrier au Ministre en début d’année.
Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Charlotte Goujon, Vice-présidente en charge de la transition écologique, santé, sécurité sanitaire et industrielle et Cyrille Moreau, Vice-Président en charge des transports, des mobilités d’avenir et des modes actifs de déplacement : « Le travail paie ! Jusqu’à récemment la qualité de l’air sur notre territoire était très mauvaise, générant plusieurs centaines de morts par an et nous obligeant, selon la loi sur les ZFE, à passer au Crit’Air 3 au 1er janvier 2025. Grâce à tous nos efforts, la qualité de l’air s’est améliorée et le Ministre a accepté notre demande de suspendre l’exclusion des Crit’Air 3. N’en déplaise aux critiques et à quelques élus hypocrites, heureusement que nous avons tenu bon ! Avec toutes les politiques publiques de mobilités que nous avons mises en place, nous contribuons à éviter des cancers, des affections respiratoires graves, et nous évitons aussi aux personnes qui n’en ont pas les moyens d’être obligées de racheter un nouveau véhicule. C’est positif pour la santé, pour l’environnement, pour le portefeuille. C’est la social-écologie que nous portons, celle d’une transition socialement plus juste. »