Espèces messicoles

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La Métropole dispose d’un patrimoine très riche de plantes messicoles (fleurs des champs).

En effet, le territoire compte 84 espèces de messicoles, dont un grand nombre sont rares ou menacées. Ces espèces sont principalement présentes sur des espaces agricoles cultivés en céréales.

Les plantes messicoles présentent également un intérêt culturel. En effet, elles ont été sources d’inspiration des impressionnistes qui les ont beaucoup représentées dans leurs peintures (Van Gogh, Monet, Klimt).

La Métropole s’est donc associée au Conservatoire des Espaces Naturels de Haute-Normandie (CENHN) et au Conservatoire Botanique de Bailleul afin de mettre en place un programme de sauvegarde de ces espèces.

Les différentes étapes du projet

  • l’acquisition/le renforcement des connaissances : étude de la répartition des espèces, étude de la biologie et des traits de vie des espèces, des conditions et pratiques agricoles favorables, analyse des zones prioritaires d'actions en fonction de la localisation des espèces les plus rares. Ces actions sont menées par le Conservatoire Botanique de Bailleul et le Conservatoire des Espaces Naturels de Haute-Normandie.
  • En 2013, 34 espèces ont été observées. Les espèces prioritaires sont les suivantes : Arnoséride naine (protégée), Souci des champs, Bleuet des moissons, Chrysanthème des moissons, Coquelicot argémone, Guimauve hérissée, Buglosse des champs, Brome des champs, Ibéride amer, Muflier des champs, Bugle petit pin, Camomille des champs, Camomille fétide, Jouet du vent, Spargoute des champs, Epiaire des champs.

    Un guide des messicoles du territoire de la Métropole est disponible en téléchargement. Il a été rédigé en partenariat avec le Département de l'Eure, également impliqué dans la connaissance et la préservation des plantes messicoles. Consultez le guide des messicoles
  • la gestion in situ : grâce à des préconisations pour mettre en œuvre les pratiques favorables à ces espèces (travail superficiel du sol, pas de produits phytosanitaires, baisse voire suppression de la fertilisation) et la concertation avec les acteurs locaux, notamment la profession agricole. La sensibilisation des agriculteurs a débuté en 2014.
  • la conservation ex situ sur des parcelles conservatoires ensemencées avec des graines récoltées lors des prospections de terrain,
  • l'information, la sensibilisation et la formation vers les acteurs agricoles.

Les espèces messicoles en chiffres

Les résultats des prospections 2013 (de mai à octobre sur 30 dates de prospection) ont permis de réaliser 844 observations sur 263 stations différentes, réparties sur 47 communes de la Métropole. En 2014, ce sont 1186 données réparties sur 384 stations qui ont été recensées sur les 71 communes de la Métropole.

Observer les messicoles

Depuis 2013, un observatoire participatif "A la recherche du bleuet perdu" destiné au grand public a également été mis en place, à l’instar de l’action du Département de l'Eure.

Le principe est simple : vous observez des bleuets sauvages dans un champ sur le territoire de la Métropole, pendant la période de floraison (mai à septembre) ? Comment procéder ?
Cliquez sur ce lien pour en savoir plus.

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