Rouen 2028 : le roman fleuve se poursuit

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Rouen 2028 : le roman fleuve se poursuit
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En déplacement à Rouen vendredi 1er septembre, Rima Abdul-Malak, la ministre de la Culture, a pu apprécier la singularité et les enjeux de la candidature de Rouen au titre de Capitale européenne de la culture en présence de Nicolas Mayer-Rossignol, président de la Métropole et de toute l’équipe de l'association Rouen Seine Normande 2028. 

La visite à Rouen de Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture, intervient à quelques mois de la désignation de la Capitale européenne de la culture 2028. Annonce prévue pour la mi-décembre 2023. Il reste donc trois mois encore pour faire valoir les atouts du projet porté par Rouen Seine Normande après que Rouen a déjà réussi à se retrouver dans le carré final avec Clermont-Ferrand, Bourges et Montpellier. De quoi entretenir tous les espoirs pour Rouen, associée à la Vallée de la Seine de Giverny/Vernon jusqu’au Havre et Honfleur et avec le soutien plus récemment de la Ville de Paris.

Pour la ministre de la Culture, l’enjeu de cette visite, qui succédait à celle de Bourges et de Clermont-Ferrand, était de “bien saisir toutes les spécificités de cette candidature” au plus près de la réalité du territoire. Depuis la côte Sainte-Catherine jusqu’au fleuve, tous les sujets ont pu être évoqués. “La Seine est un peu la directrice artistique de notre candidature qui délivre un message de vivre-ensemble, a insisté Rebecca Armstrong, déléguée générale de Rouen Seine Normande 2028. Le fleuve nous invite à croiser les récits, les points de vue, les attentes, les propositions de l’ensemble de la population. La Seine est notre feuille de route.”

Pour la guider, Rima Abdul-Malak était accompagnée de Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen et Président de la Métropole, Christine de Cintré, élue de la Métropole en charge de la candidature de Rouen au titre de Capitale européenne de la culture 2028, Marie-Andrée Malleville, adjointe au Maire en charge de la culture, Catherine Morin-Desailly, Sénatrice de la Seine-Maritime et Conseillère régionale de Normandie, Marie Dupuis-Courtes, Présidente de l’association Rouen Seine Normande et de Michel Bussi, parrain de la première heure de la candidature. 

Nous envisageons la culture comme lieu de réconciliation, a expliqué Nicolas Mayer-Rossignol. Nous défendons une candidature ouverte sur l’Europe et qui rassemble autour des enjeux artistiques, scientifiques, environnementaux et économiques. Un projet qui aide chacun de nous à mieux comprendre le monde aussi. C'est une dynamique collective pour offrir mieux et plus à tout le monde.” 

Au terme de cette visite et d’une navigation au fil de la Seine, la ministre de la Culture a livré ses premières impressions, sensible à la singularité de la candidature rouennaise construite autour de “la symbolique du fleuve, géographiquement très présent et en termes d’imaginaire qui peut embarquer tellement de projets possibles. Mais c'est aussi une candidature au-delà de Rouen puisque c'est la candidature de tout un territoire dans sa diversité. ” Et Rima Abdul-Malak de préciser : “Ce n’est pas le ministère de la Culture qui décide, je reste humble. C’est la Commission européenne avec un jury indépendant, mais c’est important de pouvoir expliquer le contexte de chaque candidature. Donc, je ne peux pas influencer le jury, malheureusement."

Après Paris en 1989, Avignon en 2000, Lille en 2004 et Marseille en 2013, pourquoi pas donc Rouen Seine Normande 2028. Décision finale en décembre prochain. D'ici là, le roman continue de s'écrire et chaque habitant y contribue.