Mathieu BOURRY

La photographie, comme lien et comme distance avec le réel, se veut réflexive. Elle peut ouvrir une réflexion sur l'apparente stabilité proposée à l'œil, sur le passage du temps et l'intimité à laquelle renvoie l'acte de perception – à l'intérieur de soi ou dans le contexte qu'un texte parfois indexe.
L'installation met en jeu la trivialité et l'instabilité. Elle peut être produite pour son devenir photographique.
La peinture ramène au corps, à l’expérimentation qui interroge la visibilité de l'acte. Quel espace est-il en train de se créer ? Le mouvement de son processus de constitution met en branle les notions de commencement et d’achèvement. L'instabilité trouve t-elle un équilibre ?