Conseil métropolitain du 16 décembre 2024. Budget primitif 2025 : « Grâce à des finances très saines, la Métropole fait bloc et garde le cap malgré le contexte national »

Dans l’incertitude et l’inquiétude générées par le contexte national, les offensives des gouvernements successifs, ainsi que les crises sanitaire, économique, sociale, environnementale et énergétique, la Métropole Rouen Normandie fait le choix d’un budget solide, présentant des dépenses de fonctionnement en légère baisse. La dynamique d’investissement est croissante, pour soutenir l’activité locale tout en répondant aux impératifs de transition social-écologique. Si elle peut s’engager sur cette voie, c’est parce que la Métropole dispose de finances saines.

Pour Nicolas MAYER-ROSSIGNOL, Président de la Métropole Rouen Normandie : « C’est dans un contexte particulièrement difficile que la Métropole Rouen Normandie adopte son budget pour l’année 2025.

Aux crises environnementale, économique et sociale, s’ajoutent une crise démocratique qui déstabilise les institutions nationales, ainsi qu’un dérapage des comptes publics de l’État. Un trou de plus de 50 milliards (!) d’Euros a été découvert dans les caisses, dissimulé puis reconnu tardivement par l’exécutif. Pour combler le trou et selon les premières annonces, des politiques nationales pourtant utiles et importantes seraient sabrées (fonds vert, mobilités cyclables, réseaux de chaleur…) et les collectivités locales seraient mises à contribution de façon disproportionnée.

Dans ce contexte incertain, la Métropole fait le choix d’un budget pour 2025 solide, avec des dépenses de fonctionnement en légère baisse, passant de 619,3 M€ en 2025 contre 619,9M€ en 2024. La dynamique d’investissement est croissante, passant à 372,2 M€ contre 344,3 M€ en 2024*, tant pour soutenir l’économie locale que pour répondre aux défis de la transition social-écologique. Si la Métropole peut s’engager dans cette voie, c’est qu’elle dispose de finances saines et maitrisées. Nous maintenons d’ailleurs notre choix de ne pas toucher à la fiscalité locale. En particulier, nous ne créons pas de taxe foncière métropolitaine (nous sommes l’une des dernières métropoles de France à ne pas lever cet impôt, avec Lille et Bordeaux). Notre taux de taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) demeure parmi les plus bas de France (8,6% contre 9,35% en moyenne, sans augmentation depuis 10 ans). Notre taxe GEMAPI est enfin très faible, à 11€ en moyenne par habitant et par an…

Le contexte national est fortement pénalisant. Nous appelons le Gouvernement à faire preuve de plus de respect à l’égard des collectivités locales, en première ligne des défis du quotidien. 
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*(tous budgets confondus, de budget primitif à budget primitif).